Brain Based Safety

Prioriser

Dans ce message, le principe de la priorisation est abordé, le plus important dans la gestion du comportement sécuritaire. La priorisation consiste à accorder au moins autant d’importance à la sécurité qu’à d’autres intérêts d’une organisation, tels que la qualité, l’efficacité ou le profit. Ce principe constitue le cœur de la gestion de la sécurité et joue un rôle dans chaque décision stratégique. Les six autres principes soutiennent sa réalisation.

Safety first ?

Demandez à un PDG de l’industrie (chimique) ce qu’il considère comme le plus important, et il dira spontanément « la sécurité ». Sur demande, il confirmera que cela se reflète également dans ses actes. Dans cette optique, la devise « la sécurité d’abord » serait donc totalement superflue. Le fait que cette devise soit néanmoins souvent visible et audible indique une divergence entre la vision et la mise en œuvre. De nombreux dirigeants sont convaincus que la sécurité figure en tête de leur liste de priorités, tandis que d’autres estiment que cette importance est parfois reléguée au second plan.

La complexité du cerveau

La divergence mentionnée ci-dessus peut s’expliquer par deux caractéristiques spécifiques du fonctionnement du cerveau. La première concerne notre connaissance de nous-mêmes. Le concept de priorisation renvoie à une évaluation et nous avons tendance à placer cela dans un cadre cognitif. Cependant, la priorisation implique de peser des grandeurs hétérogènes telles que le profit et la sécurité. Notre logique n’est pas très douée dans ce domaine. Nous effectuons ce type d’évaluation principalement de manière inconsciente. Nous percevons parfois le résultat final de cette évaluation, mais pas le processus lui-même. Les actions inconscientes se déroulent généralement dans des zones du cerveau où le langage n’est pas très actif. C’est pourquoi nous avons peu de mots pour décrire ce processus et pourquoi il n’est pas enregistré dans des zones telles que l’image de soi. Par conséquent, nous ne pouvons que difficilement réfléchir à notre manière de prioriser.

Instinct de survie entraînant une double programmation

Le deuxième thème peut être mieux compris en plaçant la sécurité dans un contexte évolutif. Biologiquement, toute forme de vie dépend de la procréation. Alors que la plupart des animaux se débrouillent seuls dès leur naissance, l’être humain grandit au milieu de ses éducateurs pendant de nombreuses années. La vie en groupe est donc une condition essentielle à la survie de l’espèce. En ce qui concerne la sécurité, l’être humain dispose donc d’une double programmation. D’une part, il doit veiller à sa propre sécurité et à son propre bien-être. D’autre part, il est également programmé pour contribuer à la survie du groupe. Cette programmation peut parfois placer l’importance du groupe au-dessus du bien-être individuel. Ainsi, des soldats partent en guerre en sachant qu’ils peuvent mourir pour une cause plus grande. Les personnes les plus impliquées sont donc prêtes à prendre d’énormes risques si cela peut servir leur propre système social.

Le bien-être de l’organisation

Ce principe valait il y a 20 000 ans dans les savanes africaines et est également visible dans notre société actuelle. La tribu d’autrefois a été remplacée par la famille et l’employeur. Ensemble, ils apportent chacun leur contribution à notre sécurité matérielle. Lorsqu’une organisation traverse une période difficile, les employés peuvent être sacrifiés pour assurer la survie de l’entreprise. Chaque jour, les employés prennent des risques qui peuvent même les endommager dans le but de servir l’entreprise. Un individu est prêt à négliger une mesure de sécurité personnelle (comme s’attacher en hauteur) s’il estime que cela peut rendre son travail plus efficace. L’employé sait très bien que cela comporte un certain danger, mais il l’accepte. En fin de compte, aussi bien l’organisation que l’employé ont tendance à privilégier le bien-être de l’organisation par rapport à celui de l’individu. C’est ainsi que l’être humain est construit.

Les temps modernes nécessitent de la priorisation

Il y a jusqu’à 50 ans, les décès au travail étaient considérés comme gênants mais inévitables. Parfois, la veuve d’un mineur, par exemple, pouvait compter sur une bonne pension. La survie de l’organisation était plus prioritaire que le bien-être individuel. Cependant, dans certaines parties du monde, c’est toujours le cas. La société occidentale, en revanche, a évolué. Les décès et les blessures au travail ne sont plus acceptés. Un tel changement semble logique, mais il nécessite une adaptation fondamentale de la hiérarchisation naturelle des priorités. La gestion de la sécurité moderne affirme que l’individu et l’organisation doivent au moins avoir une priorité équivalente. Cela s’appelle la priorisation.

Seconde nature

Cette égalité n’est pas dans notre première nature. Tant l’employé que l’organisation (c’est-à-dire la direction) considéreront parfois l’organisation comme plus importante que l’employé. La gestion de la sécurité moderne est donc une tentative de créer une seconde nature qui compense les aspects néfastes de la première nature, de notre programmation génétique. C’est possible, mais cela ne se fait pas automatiquement. La sécurité d’abord n’est pas une évidence. Cela demande de l’énergie et surtout de l’attention de la direction.

L’essence de la gestion de la sécurité

La gestion de la sécurité exige donc un investissement permanent dans une seconde nature de l’homme. Une telle transformation n’est pas réalisée en utilisant de simples astuces. Cela nécessite une approche à long terme et intégrée. Brain Based Safety propose, par le biais de formations, une série de conseils pour traduire le principe fondamental de la priorisation en outils de gestion. Les six autres principes de gestion, chacun étant développé dans ce blog, contribuent également à cet objectif.

Juni Daalmans

Août 2017

Cet article a été traduit par Chat GPT.

 

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