Brain Based Safety

Compréhension des risques (partie 3)

Ceci est le troisième et dernier message de la série sur la prise de conscience des risques. Le premier message portait sur l’intuition des risques et le deuxième sur la composante émotionnelle de la prise de conscience des risques. Maintenant, nous nous concentrons sur la composante cognitive. La compréhension des risques est le résultat d’un système de six fonctions cérébrales. Ces fonctions sont développées ci-dessous. Ce système est particulier car il lie la logique et l’émotion. Si l’une des deux est absente, la prise de conscience des risques est insuffisante.

Les 6 fonctions cérébrales

Si nous examinons la coupe transversale du cerveau, nous pouvons voir 6 fonctions cérébrales disposées comme un fer à cheval. Une extrémité se trouve profondément dans notre système émotionnel, où la peur est générée, entre autres. L’autre extrémité est située dans le front, le centre de la compréhension du monde. Des autoroutes de l’information importantes relient ces deux extrémités, permettant l’échange de messages. Le long de ces autoroutes se trouvent des stations intermédiaires qui peuvent traiter les messages et les renvoyer.

Stations 1, 2 et 3 : Sensibilité aux risques

Commençons là où le précédent message de cette série s’est terminé, la description de la sensibilité aux risques. Au début de l’autoroute se trouvent trois stations qui travaillent souvent en collaboration. La première est le noyau amygdalien, qui actionne l’alarme de notre cerveau (1). Ensuite, nous avons l’hippocampe, qui conserve une archive des dangers (2). Cette région est également responsable de la localisation, en suivant où se trouvent les risques (3). La peur, l’objet et l’emplacement forment une forte triade dans la sensibilité aux risques. C’est pourquoi il est conseillé de réaliser une Analyse de Risque de la Dernière Minute (ARDM) sur le site même. Avec une ARDM, une partie de notre mémoire de travail est réservée à la prise de conscience des risques, directement liée aux circonstances. Cela augmente considérablement les chances de travailler en toute sécurité.

Station 4 : Mémoire autobiographique

La quatrième station le long de l’autoroute de l’information est la mémoire autobiographique. Cette zone (le cortex cingulaire postérieur) conserve nos expériences personnelles. Il s’agit de questions telles que « ai-je déjà rencontré ce risque auparavant ? » et « comment cela s’est-il terminé ? ». L’alarme peut être renforcée ici en activant des souvenirs négatifs liés à ce risque. À l’inverse, la puissance de l’alarme peut également s’affaiblir en raison de l’habituation. Plus il y a d’expériences positives autour de l’issue d’un événement risqué, plus l’habituation augmente. Ainsi, nous pouvons nous habituer à presque tous les dangers. C’est pourquoi les travailleurs qui restent longtemps dans le même environnement deviennent progressivement moins sensibles aux risques liés à leur tâche. Cela explique pourquoi les vétérans deviennent plus susceptibles aux accidents avec le temps.

Réactivation de la prise de conscience des risques

Un moyen efficace de lutter contre l’habituation est de changer de tâche. Cependant, cela n’est pas toujours possible. La réactivation peut également se faire en montrant/discutant d’un dénouement potentiellement mauvais d’un événement risqué. Des boîtes à outils peuvent être utilisées à cette fin. Si le message a un impact, nous pouvons le mesurer à l’aide de la réponse électrodermale de la peau (réponse galvanique de la peau). Cette réponse augmente lorsque nous observons une blessure. Même une petite quantité de sang peut contribuer à maintenir la prise de conscience des risques.

Station 5 : Vérification des fins ouvertes (cortex cingulaire antérieur)

La cinquième station est connue en neurobiologie sous le nom de cortex cingulaire antérieur (ACC). Il a trois tâches principales. Il examine le passé et trie les expériences et les informations pertinentes. Ensuite, il passe en revue les activités actuelles à la recherche de risques. Enfin, il examine nos intentions afin d’être bien préparé.

Dégoût du risque

Cette région considère chaque risque comme une activité avec un résultat incertain. Elle n’aime pas ça. Elle veut vider rapidement le sac à dos du passé et se préparer correctement au départ. Elle nous avertit lorsque quelque chose ne va pas ou s’il y a des failles dans nos plans. Si, en quittant la maison, vous doutez d’avoir tout emporté, alors l’ACC est à l’œuvre. Nous savons inconsciemment qu’il manque quelque chose, nous ne savons simplement pas encore quoi. Si, pendant le dîner, vous réalisez soudainement que vous avez oublié quelque chose au travail, cette région est également à l’œuvre.

Repos L’ACC bénéficie du repos, des périodes pendant lesquelles aucune nouvelle information n’a besoin d’être traitée. C’est le moment de réfléchir et de stocker des informations. Il y a aussi l’occasion de passer en revue les plans. Pendant une pause, cette région commence à préparer le travail. Cela se fait bien sûr de manière inconsciente. Discutez donc toujours de ce que vous ferez après la pause avant la pause. L’ACC prépare déjà le travail. La machine à café est une invention formidable. Pendant que l’employé se détend, l’ACC travaille à plein régime. Même pendant la nuit, l’ACC est la seule fonction cérébrale à travailler pleinement. Elle traite toutes les stimulations de la journée et enregistre les plus importantes. Ce qui n’a pas été enregistré au réveil est jeté. Le manque de sommeil et l’oubli vont donc de pair.

Station 6 : Gestion des risques (cortex préfrontal ventromédian, VMPFC)

La sixième station se trouve directement au-dessus des yeux. Le VMPFC comprend de nombreuses fonctions importantes pour la compréhension et la perception des risques. Cette région cherche à comprendre ce qui se passe autour de nous. Elle construit une image de la réalité. Plus nous pouvons estimer avec précision à quoi ressemble le monde et ce qui se passe, plus grandes sont les chances que nous puissions réagir. Le VMPFC peut relier des observations, raisonner logiquement et tirer des conclusions. Il peut détecter les risques potentiels dans les processus et adapter le comportement en conséquence. Cependant, cela nécessite une connaissance de la situation. Comprendre où se cachent les risques dans le processus et comment les reconnaître est donc une partie importante de l’intégration.

Que nous enseigne l’anatomie de la perception des risques ?

Apprendre à reconnaître et à maîtriser les risques est dynamique. Travailler en toute sécurité nécessite d’abord d’apprendre les risques. Malheureusement, cette prise de conscience peut également se perdre, notamment en raison de l’habituation. Le repos et le sommeil sont des éléments importants, à la fois pour stocker des informations pertinentes et pour préparer le travail. En fin de compte, une bonne gestion des risques découle de l’interaction entre la connaissance et le sentiment. L’un ne peut pas aller sans l’autre. Si vous vous demandez parfois pourquoi une règle a été bien expliquée et répétée mais continue d’être négligée, commencez par vous demander si la composante émotionnelle de la perception des risques est en ordre. Le mot émotion provient du latin e-movere, mettre en mouvement. La connaissance des risques est nécessaire, mais ce n’est que lorsque les émotions sont associées que nous les prenons réellement au sérieux.

Juni Daalmans Septembre 2019

 

Cet article a été traduit par Chat GPT.

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